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« Tréfond »

un projet de centre d'enfouissement des déchets en zone rurale


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Au printemps 2003, un projet de centre de traitement des déchets à Saint-Priest-la-Roche (42) – commune rurale de 270 habitants à 23 km de Roanne -, sur le lieu-dit "Tréfond", vient à la connaissance du public.

Ce CSDU (Centre de Stockage de Déchets Ultimes) serait destiné à recevoir chaque année 85 000 tonnes de déchets ménagers (et assimilés) et de déchets industriels banals en provenance de l'arrondissement de Roanne, sous contrat de délégation de service public, sur une période de 25 ans minimum d'exploitation.

Emerge alors une réaction locale qui a pu être qualifiée d'attitude "NIMBYiste" par ses détracteurs. Le terme anglophone "NIMBY" (acronyme pour "Not In My Backyard", qui signifie littéralement "pas dans mon jardin") désigne des discours et des pratiques d'opposition de populations riveraines à l'implantation d'une nouvelle installation telle que décharge, centrale, autoroute... Le phénomène NIMBY est souvent connoté négativement : il stigmatise l'égoïsme des résidents à travers leur refus d'assumer les coûts et les nuisances d'infrastructures qui profiteraient à l'ensemble de la communauté.

En revanche, le NIMBYisme peut être considéré comme l'expresssion d'une vigilance des citoyens attachés au respect de leur environnement et des règles démocratiques du jeu politique, économique et social. (*)

L'hiver 2007-2008, Thierry Moulat, phonographe et Véronique Popinet, photographe, ont rencontré les riverains du site. A travers ce témoignage photographique et sonore, ces derniers parlent de leur implication dans ce territoire rural, mais également de leur positionnement et de leurs arguments quant au projet de CSDU. De façon plus globale, ils livrent leur questionnement et leurs propositions sur la gestion des déchets dans notre société.

Les auteurs ont finalement rencontré une vingtaine de personne, parmi une population riveraine en majorité opposée ou tout au moins réservée quant à ce projet. Les riverains favorables qu'ils ont contactés n'ont malheureusement pas tenu à s'exprimer...

(*) Voir Jacques ION, sociologue, directeur de recherche au CNRS, article dans Sciences Humaines "La France en débats", HS n°39, 2003